« L’ancre des rêves » de Gaëlle Nohant
« L’ancre des rêves » de Gaëlle Nohant
Une fois n’est pas coutume, j’ai fini un livre en journée. Il faut dire que mes 2 plus jeunes (10 et quasi 19 ans) ont voulu faire une sortie shopping…sans moi ! Du coup, j’ai pris mon livre et je me suis installée à la « terrasse » d’un salon de thé (dans un centre commercial couvert. J’y vais jamais mais là au moins je savais où elles étaient à peu près et j’étais à l’abri de la pluie :-D). Du coup, je vous en parle directement avant d’attaquer un nouveau !
C’est le 2eme de Gaëlle Nohant que je lis (je vous parle de la « Part des rêves » prochainement). J’ai acheté les livres dans une braderie. La vendeuse m’a vanté les mérites de l’auteure…et je me suis laissée tenter, bien que je ne connaissais pas du tout, car elle a le même prénom que moi : c’est forcément quelqu’un de bien :-p. Cette fois, j’ai aussi découvert qu’elle habite Lyon (dont je suis originaire) et qu’a priori sa fille (ou quelqu’un de proche puisque c’est la dédicace) a le 2eme prénom de ma 2eme, prénom breton assez rare : Ninnog. Et puis, cette histoire là se passe à 2 pas de chez moi, entre Dinan et St Malo. Cela dit, je me suis un peu perdue dans les explications géographiques, pas sure que ça soit tout exact (ou j’ai mal suivi 😉 ).
Venons en au fait !
Résumé :
« Ce fut une nuit singulière. À trois heures du matin, Enogat fut réveillée par les cris mêlés de sanglots de son plus jeune enfant. Dressée sur son séant dans le noir de la chambre, elle resta quelques secondes incrédule. Puis une voix intime au fond d’elle, une voix qui se réclamait de la sagesse, la rassura : elle avait oublié que tous les enfants avaient parfois des angoisses nocturnes, que ça ne signifiait pas que la malédiction de ses frères avait rattrapé Samson par les chevilles. »
Dans un petit village de la côte bretonne, chaque nuit, les enfants Guérindel – Benoît, Lunaire, Guinoux et le petit Samson – sont en proie à des cauchemars terrifiants qu’ils taisent à leurs parents… Enogat, leur mère, a toujours interdit à ses quatre fils d’approcher le bord de l’eau. Est-ce seulement pour les protéger des dangers de la nature ? Ou d’une autre menace qui ne dit pas son nom ? »
La lecture est plutôt agréable, mais pour autant, pas très rapide pour moi (330 pages, j’ai mis une semaine à le lire). Comme je disais, j’ai pas mal réfléchi pour les lieux, mais aussi pour les liens entre les personnages où je me suis plusieurs fois emmêlée les pinceaux et je suis revenue en arrière.
A travers les cauchemars des enfants, on plonge dans le passé, au temps de Terre-Neuvas. J’ai trouvé intéressant de lire la vie des marins et de leur famille à ce moment-là. J’ai aussi eu du mal à faire le lien passé-« présent » (le présent c’est dans les années 80, hier quoi 😉 ). Il est fort possible que tout cela soit simplement lié au fait que je lisais assez tard dans la soirée (il est exceptionnel que je m’endorme sans lire un peu) et que ma concentration n’était pas à son maximum !
La plupart des personnages sont sympas et attachants. On comprend petit à petit les liens entre chaque et surtout pourquoi ils agissent / réagissent comme ça.
A 50 pages de la fin, je me suis dit que je n’aimais pas l’histoire. Finalement, à la fin, je me dis que si, mais comme dit dans le résumé, les enfants font des cauchemars et ils ne sont pas sympas (les cauchemars), et je n’aime pas quand des enfants sont concernés par des problèmes. Comme pour « la part des flammes », ce livre m’a mise mal à l’aise plusieurs fois. Il m’a mis les larmes aux yeux aussi, mais pas vraiment de sourire.
Je vous avoue que je ne sais pas si j’ai aimé ou pas cette lecture, je n’arrive pas à me décider à chaud ! Avez vous lu un livre de Gaëlle Nohant ?
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