« Se le dire enfin » d’Agnès Ledig
« Se le dire enfin » d’Agnès Ledig
Agnès Ledig je l’ai aimé à la première lecture…et ça ne s’est jamais démenti ! Celui-ci, j’ai attendu longtemps avant de le lire…j’ai raté l’occasion de l’acheter lors de mon dernier voyage en février (!!), je l’avais réservé à la bibliothèque à son arrivée en juin, mais bibliothèque en réseau et les livres ne transitaient pas entre les bibli – et quelque soit mon envie de le lire, je n’allais pas faire 30 minutes de voiture (aller simple) que pour ça…donc j’ai patienté ! Tout ça pour vous dire que j’étais heureuse de l’avoir enfin dans les mains !
L’histoire :
« De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être. »
Agnès Ledig a pris sa recette habituelle : des âmes blessées qui se réparent mutuellement. Habituel peut être, mais c’est à nouveau une belle réussite ! Pour une fois, c’est un homme qui est central, et cet homme, Edouard, est très attachant. Il a quitté sa femme plus ou moins sur un coup de tête et essaie de se reconstruire.
L’histoire, les histoires devrais-je dire, sont décrites avec douceur ; la lecture est très agréable. On ressent beaucoup d’émotions et sentiments en lisant ce livre : de la compassion, un peu de tristesse, de l’incompréhension de certains actes aussi, de surprise, et surtout beaucoup d’amour, d’Amour avec un grand A mais aussi d’amour et d’amitié.
J’ai aimé à nouveau rencontré une « Gaëlle » (mon prénom, assez rare dans les livres) et en plus son personnage m’a bien plu 😉 Ce n’est pas la première fois, il y avait « Gaël » dans « on regrettera plus tard » et sa suite, un personnage torturé mais tout en douceur. C’est d’ailleurs pareil pour cette « Gaëlle » 😉
Et puis il y a Platon, le chat philosophe et observateur qui donne son avis de temps en temps, surprenant mais amusant.
Cette lecture a été un vrai plaisir ! Et vous, Agnès Ledig vous inspire ou toujours pas depuis que je vous en parle ? 😉
Bon samedi ! Le programme du jour c’est permanence à la bibliothèque puis décortiquer les châtaignes quand elles sortiront du feu (miam!).
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