« Petit pays » de Gaël Faye
« Petit pays » de Gaël Faye
Aujourd’hui je vais vous parler d’un livre que j’ai vu et re-vu, avant de le prendre à la bibliothèque. Il a été récompensé par le Goncourt des Lycéens en 2017 et autres titres. Et bon, en général je n’accroche pas aux livres qui ont reçu un prix…et celui ci ne déroge pas à la règle ! Pourtant j’apprécie aussi régulièrement les « best sellers » comme « ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » ou la saga de Pancol il y a quelques années.
J’ai trouvé ce livre assez plat, mais dérangeant en même temps… Je me disais que c’était parce que c’était pendant la guerre, que ça me choquait quelque part. Ce n’est pas faux mais pour autant, cela ne m’a pas du tout fait le même effet quand j’ai lu ou écouté des livres dont les histoires se déroulaient pendant la 2eme Guerre Mondiale («Les enfants des Justes» de Jacques Signol ou Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates – Mary Ann Shaffer Annie Barrows par exemple). Pourtant, en dehors du fait que cette guerre me parle plus, bien que plus ancienne que la guerre au Rwanda, que nous avons pourtant « vécu en direct » par les médias, des gens massacrés me dont le même effet…qu’ils soient noirs, juifs ou blanc. L’important, ou plutôt le choquant, c’est qu’ils soient massacrés…
L’histoire se lit sans trop de problème, mais on n’est pas pressé de lire la suite… de mon point de vue, a priori beaucoup de monde ne l’a pas ressenti comme moi 😉
« En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français… » Extrait de la fiche de l’éditeur Grasset.
Vous l’avez lu ? Qu’en avez vous pensé ?
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Bon, on est deux alors. J’ai eu de la curiosité pour l’histoire, finalement que je connaissais mal malgré les infos, mais je n’ai pas été particulièrement touchée, embarquée. Je venais de terminer le fameux Ayerdhal, dont je t’ai parlé, et ça ne tenait pas la barre après ça… Là, je viens de terminer « beignets de tomates vertes » de Fannie Flagg, un bon moment, qui te fait voyager dans le temps, l’amérique des films… très agréable.
Et une des bibliothècaires n’a pas aimé non plus…
Impossible de savoir si j’ai lu ce livre des beignets de tomates vertes…pourtant il me parle!
Je note 😉
Il y avait eu un film aussi, que je n’avais pas vu je crois, mais qui avait fait grand bruit! Bon, on est pas les seules alors, pour le petit pays…
Je ne crois pas l’avoir vu non plus!
Ce livre m’a intéressé comme témoignage , comme documentaire , un autre son de cloche que ce que les médias nous divulguent
L’écriture n’est pas exceptionnelle mais la lecture facile
Donc pas un gros coup de coeur mais bien
Pour les prix : le Goncourt des lycéens est pour moi une référence , ainsi que les éditions Actes Sud: je n’ai encore jamais été déçu
Oui c’est vrai! Je n’étais pas vraiment en âge de suivre vraiment l’actualité à ce moment là (cela dit je ne suis pas plus maintenant, je préfère me protéger puisque savoir ne changera rien à la situation).
C’est vrai aussi que la lecture est facile..sinon je ne serai probablement pas allée au bout! J’ai en tête une de tes phrases «avant je me forçais à finir les livres, mais j’ai arrêté. Il y en a tellement à lire!».