« Poupée volée » d’Elena Ferrante

« Poupée volée » d’Elena Ferrante

Le mercredi avant le début du confinement, j’avais choisi ce livre audio à la bibliothèque. Sauf que les livres audio cd, c’est dans la voiture que je les écoute ! Et comme je suis restée bien sagement confinée chez moi, j’ai cru que j’allais le rendre sans l’écouter (car je suis toujours confinée). Heureusement, il ne dure que 4h30 et je suis allée chercher/déposer mes grandes 2 fois à 1h15 de chez moi (pour qu’elles aillent/reviennent de chez leur père. J’ai juste écouté les 25 dernières minutes à la maison, mais moins pratique (et plus bruyant).

Bref, venons au livre.

L’histoire :

« Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances ? Au bord de la mer, elle était subjuguée par une famille et en particulier une jeune femme, Nina, et sa fille Elena. Quand la petite Elena perd sa poupée, c’est toute la famille qui se mobilise pour la retrouver et ne pas gâcher ses vacances, jusqu’à mener des actions inquiétantes telle une battue organisée sur la plage. Or c’est Leda qui a pris la poupée. Pourquoi ce geste insensé ? Le portrait d’une femme qui oscille entre raison et folie, un subtil jeu de miroirs grossissants servi par une écriture précise qui fouille avec justesse la moindre plaie. »

C’est le premier livre d’Elena Ferrante que je lis, elle a l’air assez connu cependant. Dans celui-ci, il s’agit de Leda, une quadragénaire un peu tourmentée travaillant beaucoup qui part en vacances, seule, au bord de la mer. Elle y fait la connaissance d’une famille de Napolitains, dont en particulier Elena une petite fille de 3-4 ans et sa mère Nina, une petite vingtaine. Il y a assez peu d’actions, car les journées se ressemblent toute : Leda va à la plage, travaille un peu, observe, se baigne un peu, quelques échanges avec Nina, Gino le jeune garde plage ou Rosaria, la belle soeur de Nina, enceinte jusqu’au cou et pas particulièrement aimable..

En fait, il y a beaucoup de retour en arrière, sur la vie de Leda. Elle nous raconte sa vie, et en particulier sa relation à ses filles qui sont maintenant grandes (20-25 ans). C’est beaucoup basé sur la maternité (dans le sens « être mère ») et toutes les difficultés qui en découlent, ainsi que sur les relations compliquées avec ses filles.

J’avoue que j’ai perdu le fil plus d’une fois, en partie parce que je conduisais et parce que j’étais un peu concentrée ;-), et en partie parce que les enchainements n’étaient pas nets. Peut être bien un effet de la lecture audio, mais en écoute, j’avais l’impression qu’elle passait du coq à l’âne sans aucune transition et je ne savais plus où j’étais. Finalement, sur un autre livre je me demandais pourquoi il y avait de la musique quelques secondes en début de chapitre mais c’est effectivement utile !

J’ai aimé découvrir sa vision, pas vraiment rose de la maternité et suivre ses agissements (bien que mon coeur de maman n’ait pas compris nombre de ses réactions, mais peu importe, nous sommes toutes différentes).

On verra si je retombe sur elle, mais a priori je ne chercherai pas particulièrement.

Vous connaissez ? Peut être avez vous lu « l’amie prodigieuse » ?

Bon lundi !

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