« La lumière du lac » et « la femme de guerre » de Bernard Clavel

« La lumière du lac » et « la femme de guerre » de Bernard Clavel

Il y a quelques jours, lorsque j’ai fini « la lumière du lac », j’ai hésité, est ce que je continue avec la suite ou non ? Finalement ça a été oui, car j’avais apprécié le premier livre. Premier livre qui est en fait le deuxième tome de la série « les colonnes du ciel », dont j’ai lu le premier tome, « la saisons des loups« , fin 2018.

Les deux livres sont en fait complètement différent, et pas centrés sur les mêmes personnages. J’aurais pû en faire 2 critiques différentes, mais comme les deux sont finis..

J’ai aimé le premier, où l’envie de vivre et de sortir de la guerre pour se réfugier dans un pays en paix, était central. J’ai un peu moins aimé le deuxième, « la femme de guerre », où comme son nom l’indique, il s’agit de guerre et les morts violentes s’enchainent..

« La lumière du lac » :

Résumé : « Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants ».

Bisontin-la-Vertu est le, sinon l’un des personnages centraux. Il connait beaucoup de choses, il est calme, posé, apaisant (et en ce moment, ça fait du bien !). Il a envie de faire le bien et s’en donne les moyens. J’ai beaucoup aimé ce personnage (ça se voit, non?). Ses compagnons sont travailleurs, agréables : Marie et ses 2 enfants, ainsi que Pierre son frêre, un forgeron, un « vieillard.. », Hortense, une autre jeune femme qui a aussi perdu son fiancé..Et puis des gens qui les aident à se reconstuire, et quelques autres pas forcément amicaux.

Un jour, ou plutôt une nuit, débarque Alexandre Blondel, le « mystérieux passeur d’enfants », illuminé, un peu trop à mon goût, comme possédé, mais dont le but est de sauver les enfants, orphelins à cause de la guerre. C’est un bon point 😉 Cependant, je n’ai pas trop aimé ce personnage, toujours un doute sur sa franchise (sans que quoi ce soit de tel ne paraisse dans le récit). Il est aussi assez central.

L’écriture est agréable à lire, et comme Bisontin, je la trouve apaisante. Les choses sont dites, décrites simplement, sans tournure de phrase compliquée, mais une écriture soutenue quand même. J’ai aimé la plupart des personnages et me plonger dans cet univers pas bien joyeux entre peste et guerre. Je l’ai lu assez vite, j’avais envie de savoir comment ils allaient s’en sortir ou pas.

A la fin, comme je vous disais, j’ai un peu hésité à enchaîner avec le tome suivant, car si le ton est relativement léger, l’histoire, les histoires, ne le sont pas. Cependant, je voulais savoir la suite alors j’ai continué.

« La femme de guerre »

Résumé : « En cette année 1639, quel contraste entre la Franche-Comté ravagée par la guerre et le Pays de Vaud, si calme et beau dans la lumière du Léman ! C’est là qu’Hortense d’Eternoz et ses amis ont trouvé refuge, c’est là qu’ils ont connu Blondel, le médecin sauveur d’enfants, un être rayonnant de foi, un « fou merveilleux ».
Et voici qu’une atroce, rumeur court : là-bas, dans la province déchirée, Blondel aurait été blessé mortellement peut-être.
Alors Hortense abandonne tout pour le retrouver et le secourir. La voici de nouveau en Franche-Comté, la voici dans la guerre. Et elle, la frêle et douce jeune fille, affronte le terrible devoir de tuer. Elle découvre aussi le goût du sang et de la vengeance. Blondel disait « Ami ou ennemi, un homme est un homme. » Hortense l’a-t-elle oublié ? »

Bon déjà, le titre ne laisse rien présager de bon, contrairement à « la lumière du lac ». On retrouve donc Hortense d’Eternoz, mais ce n’est pas vraiment la même, plus la douce femme qui s’occupe des enfants avec amour et attention, mais plutôt une femme qui se transforme en guerrière petit à petit, qui veut montrer qu’elle est aussi capable qu’un homme de se battre…

Ce livre là, même si l’écriture est la même, m’a beaucoup moins plu – vous aviez déjà deviné ! – car c’est plus ou moins un enchainement de morts plus ou moins violentes, d’angoisses sur ce qui va arriver ou non. Je n’étais pas vraiment zen en le lisant, et cela ne pas aider à m’endormir, déjà que ça n’est pas évident en ces jours-ci..

Je l’ai quand même lu rapidement, pour arriver au bout et passer à autre chose et puis pour savoir ce qui se passait, comme un livre de Stephen King où on a hâte d’arriver à la fin pour respirer ! (Stephen King, je l’ai beaucoup lu quand j’avais 20 ans…je m’en souviens encore, même si c’était y a 20 ans :-D).

Cela ne sera donc pas mon préféré sur la série, mais sur 5, ce n’est pas surprenant qu’un me plaise moins ! Et le suivant « Marie bon-pain » m’inspire plus (bon sauf que ma mère ne l’avait pas acheté et donc ne me l’a pas passé…il faut que je le commande, après le confinement, et j’ai le 5eme qui attendra son tour.

En tout cas, le premier surtout, m’aura fait voyager et donner envie d’aller me promener au bord du lac Léman !

Vous connaissez Bernard Clavel ? La série des Colonnes de lumière ?

Bon week-end !

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