« Les gens heureux lisent et boivent du café » et « la vie est facile, ne t’inquiètes pas » d’Agnès Martin-Lugand

« Les gens heureux lisent et boivent du café » et « la vie est facile, ne t’inquiètes pas » d’Agnès Martin-Lugand

Après avoir lu « désolée je suis attendue« , j’ai pris l’autre livre d’Agnès Martin-Lugand qui était disponible dans ma petite bibliothèque, le 1er tome d’une série de 2. Je n’ai pas lu le résumé (à quoi bon, j’allais le lire de toutes façons) et j’ai été un peu « choquée », d’autant plus que ma fille a l’âge de Clara au moment de l’accident qui lui a couté la vie, mais peu importe, je n’allais pas m’arrêter là ! Mais je me suis fait la réflexion qu’il y avait souvent des drames au départ des livres que je lisais en ce moment – j’ai du passer un cap, car avant je n’y arrivais pas. Est-ce la condition sine qua none pour apprendre à mieux profiter de la vie ?

Finalement j’ai fini le premier la veille de notre départ et exceptionnellement je suis allée en ville un samedi, j’en ai profité pour prendre la suite « la vie est facile, ne t’inquiètes pas » que j’ai fini dans la voiture vendredi dernier(il me restait un chapitre !!). Du coup je vous parle des deux à la fois.

Les histoires :

« Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre.
Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence.
C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel. »

Puis :

« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. « 

Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux Gens…, son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.

Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.

Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ? »

Pour ne pas changer de mes dernières lectures, j’ai beaucoup aimé lire ce roman, malgré le début, mais sans ce début, pas d’histoire ! On a envie de savoir comment Diane va s’en sortir et si elle va s’en sortir.

A part le début un peu brutal donc, j’ai aimé suivre la vie de Diane, et de toutes ceux qui croisent sa vie, souvent des gens cassés par la vie d’ailleurs.

En revanche, il y a 2 choses que je n’ai pas aimé :

  • C’est juste pour la forme mais les chapitres sont trop longs ? je n’aime pas m’arrêter au milieu d’un chapitre, du coup j’ai lu plus tard que prévu !
  • Diane passe son temps à fumer… Il peut arriver qu’elle allume 3/4 cigarettes sur une double page, surtout quand elle est avec Edward. Et bon, honnêtement dans la vraie vie ça me saoule ce genre de personnes. Dans le 1er article que j’avais écrit sur la route mais que j’ai perdu, je disais que j’étais tolérante avec les fumeurs tant qu’ils étaient loin de moi, mais il faut qu’il soit vraiment très loin en fait, hors de ma vue et de mon odorat (j’ai déjà senti que les gens de la voiture devant fumaient quand on s’est arrêté à un feu).

En dehors de ça, ce sont des livres que j’ai apprécié, et j’en lirai d’autre de l’auteur !

Je ne peux pas finir le premier article de l’année (même si ça fait 10 jours que je l’ai commencé !?) sans vous souhaiter une très bonne année 2020 avec plein de bonnes choses ?

PS : désolée si l’article est un peu fouilli mais je m’y suis reprise en 4/5 fois et depuis mon téléphone donc pas très pratique !

4 thoughts on “« Les gens heureux lisent et boivent du café » et « la vie est facile, ne t’inquiètes pas » d’Agnès Martin-Lugand

  1. Ici aussi belle année, Gaëlle, avec toujours autant de lectures et de projets créatifs!!! Je crois n’avoir rien lu de cette autrice, nos lectures nous entraînent sur des chemins différents, ces derniers temps (je lis yeruldelgger, de Ian Manook, un policier en mongolie, très chouette, sanglant, mais très chouette)

    1. Merci ?! J’ai déjà plein de choses à vous montrer ?
      Effectivement on ne lit pas du tout les mêmes choses en ce moment, on verra si on se recroise niveau lecture cette année !

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